À props de l'auteur
Djilali Belaïd connaît bien le Liban pour y avoir habité plusieurs années. Ce scientifique, titulaire d’un DEA en pathologies tropicales, s’est assez tôt tourné vers le journalisme et a rejoint en 2005 l’Agence France Presse. Il a suivi de près la guerre israélo-libanaise de 2006 et l’actualité souvent dramatique du Moyen-Orient. Depuis Beyrouth, il a dirigé de 2008 à 2012 le service télévision de l’AFP en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, période durant laquelle il a couvert les révolutions arabes. Ses deux garçons ont vécu leurs premières années au Liban. En 2013, pour son reportage sur le Krak des Chevaliers, la forteresse croisée en Syrie, il a reçu un prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. Depuis, il est basé à Paris.
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L’ORIENT LE JOUR, 4 avril 2018
Du « Lebnane » de Dalida à « Khalas », les entrées insolites du dernier glossaire sur le Liban, par Zéna Zalzal.
À l’instar de cette chanson intitulée Lebnane qu’aurait enregistrée en arabe Dalida (voir D comme Dalida) à la suite de son concert de 1985 à Beyrouth, qui serait sortie en 1988 un an après sa disparition, mais que jamais personne ne semble avoir entendue ! Ou encore de ce Saint George’s Cricket Club, aux compétitions très courues, qui aurait vu le jour dans les années 1990 grâce à l’introduction au Liban de ce sport anglo-saxon par les travailleurs pakistanais et sri lankais !
« J’ai vécu au Liban de 2008 à 2012 en tant que responsable du service télévision de l’AFP pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Mais même avant, j’y avais souvent été en reportage. J’en avais donc une certaine connaissance, une expérience de vie qui me permettait d’aborder des sujets liés à des sujets aussi différents que la cuisine, les partis politiques, les quartiers de Beyrouth, les expressions du quotidien (comme ces fameux Habibi, Chou kifak ça va ? ou encore Khalas), les médias, le cinéma, les compagnies de danse, le sport, l’architecture, la musique, l’économie, le folklore (couteaux de Jezzine, la dabké etc.), bref, tout ce qui fait la richesse de ce pays », assure l’auteur.
L’EST RÉPUBLICAIN, 6 avril 2018
De ce pays de neige aux portes du désert, où il a vécu plusieurs années à l’époque où il dirigeait le service télévision de l’AFP en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, le journaliste Djilali Belaïd a rapporté toute la saveur.
Son dictionnaire insolite n’est ni un guide touristique ni un livre d’histoire sur le Liban ! Plutôt une très belle balade. On y découvre le groupe pop rock Mashrou’Leila aussi bien que la famille Gemayel, on y parle de secret bancaire, de fuite des cerveaux… mais aussi de falafels ou des grottes de Jeita. Et puis on croise Delphine Seyrig, Flaubert, Wajdi Mouawad… L’auteur ne s’y est pas trompé : le Liban est bien le pays de tous les contrastes.