À propos de l'auteur
Diplômé d’un DESS en géopolitique de l’Europe et d’un Master FLE, journaliste indépendant à Montpellier, Cédric du Boisbaudry s’envole pour la Corée en 2005. Il y enseigne le français d’abord en Alliance française puis à l’université et enfin dans un lycée international comme professeur des écoles. Au coeur de la vie coréenne et des échanges franco-coréens, témoin de l’évolution de la Corée de ces dernières années et du succès de sa pop culture, il n’a cessé de s’étonner du dynamisme du pays tout en travaillant sur les différences culturelles, parfois amusantes, avec ses élèves.
© Photo : DR
RADIO FRENCH KBS, mai 2018
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Le regard d’un Français sur la Corée
Cédric du Boisbaudry était l’invité d’Amélie Brissaud lors de l’émission Séoulscope, sur Radio franch KBS. Il nous parle de son Dictionnaire insolite de la Corée du Sud. En alternant avec la lecture de quelques pages qui lui tiennent à cœur, l’auteur évoque son travail d’écriture.
Pour lui, il s’agissait de « donner le regard d’une culture différente sur une autre culture. Cela va être le comportement des femmes dans le métro, la nourriture, des points de l’histoire, le comportement des personnes âgées, des petits objets que l’on dispose pour faire fuir les esprits… »
PETIT JOURNAL SÉOUL, mai 2018
Rencontre avec l’auteur du Dictionnaire insolite de la Corée du Sud, extraits.
« Ce dictionnaire présente des aspects de la Corée à travers les yeux d’un Français, il n’est donc pas totalement objectif mais chacun peut y retrouver quelque chose qu’il a vécu. »
« Les mots que j’ai choisis reflètent des thèmes assez incontournables en Corée. Par exemple par rapport à l’histoire, j’ai choisi de parler du Roi Sejong et de Yi Sun Shin, qui sont des figures emblématiques de l’histoire du pays. Je voulais que le dictionnaire soit un mélange d’anecdotes insolites et d’informations au plus proche de l’expérience et le moins possible comme un guide touristique. »
« Je tenais à rendre hommage aux ajumma, dont on n’a pas une très bonne image : les gens oublient que ce sont des femmes qui ont trimé toute leur vie et qui cimentent les familles coréennes. Ce qui m’a le plus plu à rédiger et qui a une valeur sentimentale pour moi, c’est l’entrée « cartons » où je parle des personnes âgées qui ramassent les cartons dans la rue. Il était important d’en parler car elles font partie de la société coréenne. J’ai également voulu incorporer des mots un peu tabous comme les femmes de réconfort, la prostitution, l’île de Dokdo… »
« Avant tout, je souhaitais être bienveillant envers ce pays que j’ai adopté et où j’ai fondé ma famille. À travers ce livre, je suis un peu comme un ambassadeur qui fait connaître le pays et peut donner envie de le visiter, donc j’ai essayé de faire vivre chaque mot avec mon expérience. »