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Dictionnaire insolite du Japon

Destination à la mode depuis plusieurs années, le Japon continue pourtant de surprendre et paraît toujours aussi insaisissable. Dans ce dictionnaire, Liza Maronese partage sa vision du Japon, ses impressions, des petits « trucs » à savoir, autant d’instantanés du quotidien que d’anecdotes insolites. Qui sait, par exemple, que les Japonais sont fans de scarabées ? Que nikkei n’est pas seulement un indice économique ou que le melon est un fruit quasi divinisé ? Au fil des entrées, ce livre montre qu’il existe mille façons d’appréhender un pays où, certes, on mange des sushis régulièrement et certains dorment encore à même le sol sur des futons, mais pas seulement.

Au-delà des guides touristiques, les dictionnaires insolites vous font voyager par les mots et aident à briser les idées reçues.


 

978-2-84630-155-8
12 x 17 cm160 pages
11 €

À propos de l'auteur

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Après ses études de japonais à l’Inalco, Liza Maronese a effectué plusieurs longs séjours au Japon. Les habitudes du pays qui lui apparaissaient étranges sont devenues peu à peu chose commune au fil des séjours. Pour écrire Le Dictionnaire insolite du Japon, il a donc fallu retrouver les premières impressions et faire remonter à la surface toutes ces petites choses qui font que les coutumes de ce pays amusent, choquent, fascinent autant. De retour en France, Liza Maronese continue de travailler en lien avec le Japon en proposant des formations interculturelles aux entreprises ; elle publie régulièrement des articles sur le site Japanintercultural.fr.

© Photo : DR

 

Liza Maronese raconte son Japon pour Sophie Laure, dans le Journal du Japon.

 


PLANET JAPON, n°18 juillet-août 2010

« Ce petit glossaire […] se veut ludique, ce qui ne l’empêche pas d’être instructif. Il vous entraîne dans les goûts et les habitudes des Japonais.»

MISSIONS ÉTRANGÈRES DE PARIS, novembre 2010

« L’auteur partage avec nous son expérience du pays, ses petits « trucs » surprenants, et nous livre des instantanés d’un Japon parfois méconnu. Ce petit dictionnaire est une mine de renseignements insolites sur tout ce qu’il faut savoir avant de partir […] »


Entretien, juin 2020

À travers ce livre, quelle vision du Japon avez-vous voulu partager ? 
J’ai essayé de donner une vision plus intime, plus « vie de tous les jours », moins attendue et moins Tokyo-centrée. Et surtout, moins dichotomique (« entre tradition et modernité ») comme si le Japon était le seul pays à garder ses coutumes intactes. Il existe plus de subtilités, régionales notamment. Et au fond, le pays est moins policé que ce que l’on imagine.

Vous voyagez depuis longtemps au Japon, cela a-t-il altéré votre façon d’appréhender le pays ?
Après mes nombreux séjours, je n’ai plus accès au « choc-culturel » du début, il est perdu pour toujours ! J’ai fini par m’habituer à tous ces petits riens qui font que lors d’un premier voyage, on se sent comme « renaître », où il faut tout réapprendre depuis le début. Il ne s’agit pas de la langue que je parlais déjà avant de m’y installer, mais des codes sociaux. Je suis contente d’avoir écrit la première édition si tôt, je n’aurais peut-être pas réussi à retrouver mes premières impressions après plusieurs années au Japon. Quant aux changements constatés, les Japonais se mettent de plus en plus à l’anglais; les gares se sont dotées d’indications en anglais par exemple. A l’époque où j’habitais à Osaka (entre 2007 et 2011) quand je débarquais à la gare de Kyôto, je ne me rappelle pas y avoir vu foule ; les choses ont bien changé ces dernières années. C’est pourquoi quand j’y retourne, je m’écarte des zones trop touristiques et je cherche à découvrir un Japon plus rural.

Avez-vous voulu émanciper le Japon de ses clichés et faire découvrir des choses méconnues ? 
J’ai gardé certaines entrées « clichés » comme sakura, qui me semblaient essentielles, ou attendues mais en essayant, toujours, d’y apporter un angle décalé. Ce que j’aime c’est partager des choses qui m’ont été contées (c’est le cas de l’entrée sur les assaisonnements, le kin-tsugi, les perles, les yakudoshi), et surprendre avec des entrées comme Trump ou Napoléon…

Cela vous semble-t-il nécessaire d’être bien préparé pour mieux apprécier le pays ?
Lire quelques conseils pratiques est utile. Mais avec le dictionnaire, je ne voulais surtout pas tout dévoiler car la beauté du voyage passe par des choses inattendues. Et chacun fera ses propres découvertes. L’un des points importants que je voulais cependant évoquer : les règles du onsen, pour des questions d’hygiène et parce que ce lieu appelle au recueillement, on ne plonge pas la tête sous l’eau, on ne court pas et on ne hurle pas comme à la piscine. De même, connaître certains mots (comme les chiffres) est assez utile pour se débrouiller.

Quelles sont les différences culturelles qui vous ont le plus surprises lors de vos séjours ? 
La nourriture pour commencer : c’est simple, tout me surprenait ! Le Japon garde des facettes un peu brutes, loin de l’image zen, épurée que l’on s’en fait. Certains restaurants ont l’air d’avoir été montés la veille avec des bouts de tôles, trois chaises, un comptoir et voilà ! Des cafards courent sur les murs à l’occasion… C’est dans ces boui-boui qu’on rencontre le vrai Japon. J’étais aussi surprise par les wagons réservés aux femmes dans le métro. Par le fait qu’on ait le droit de sortir en pyjama au combini du coin et que tout est à l’envers : le sens de la circulation, les escalators, les serrures, les robinets. Pour finir, la nature est omniprésente au Japon, même en ville, dans les sanctuaires notamment. J’ai fait part de mon émerveillement l’entrée tsutsuji.

Informations complémentaires

Poids 0.160 kg
Dimensions 12 × 17 cm

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